[ar:MC Solaar] [ti:A La Claire Fontaine] [la:fr] [by:Lexington] [00:13]Subtil et versatile le reptile tranquille [00:16]Entre dans le rythme comme on entre dans une femme facile [00:19]Présent malgré le temps comme l’air du temps de Nina Ricci [00:22]Et plus en forme que Victor Pecci [00:24]Esprit sain, corps sain up to date [00:26]La quête de connaissance et lui forment en fait [00:28]Un fait intrinsèque [00:29]Tout se passe comme par passe-passe [00:30]Pour le philanthrope hip hop [00:31]Mais note que sa parlote peut-être une armlock [00:33]Est ou Ouest la peste infeste reste les rimes antidote [00:36]Qui m’écarte des Stupids on the block [00:38]L’aisé les a lésés et laisse dans leur alèse [00:40]Et telle la bise ou l’Alizé [00:42]Erose leurs thèses niaises et biaisées [00:43]Qui les ramènent six-sept ans avant la sixième [00:45]Où les gosses apprennent, [00:47]A la claire fontaine [00:58]A la claire fontaine comme à l’époque [00:59]Où le swingeur philosophique têtu était vêtu d’un simple short [01:03]Nous faisions des additions sur le tableau noir [01:05]De retour au pupitre j’avais le nez posé sur mon buvard [01:08]A la récré c’était foot, cache-cache et billes [01:10]A la sortie des miniruffs taxait les glaces à la vanille [01:13]Désormais c’est la crise, dans la rue des gens gisent [01:14]On piste les traces du Christ quand le matérialisme se matérialise [01:17]Et de la lutte des glaces on passe à celle des classes [01:19]Ceux qui taxaient les cônes sont maintenant ceux qui vont faire les casses [01:22]Le hic est que les addictes à l’ASSEDIC abdiquent [01:24]La crise est aussi triste que l’outrage à la rue Copernic [01:27]La haine ne paie pas, c’est l’ANPE qui paie [01:29]Ceux qui regrettent l’école, les colles, les pions et veulent du cash money [01:32]L’époque où la maîtresse leur apprenait sans peine [01:34]Et sans haine malsaine [01:36]A la claire fontaine [01:47]Changement de style, changement de thème [01:49]Changement de rimes calme saine et sereine [01:51]Ainsi le rythme imite les rites du septième ciel [01:54]Comme dans un film de Marc Dorcel [01:56]Je fais de la musique voilà pourquoi j’ai plein de collègues [01:59]J’hérite de leurs legs et dynamite Charly Oleg [02:01]La dubitative plume du poète du bitume [02:04]Fait ratatata sur les tartes aux tunes [02:06]Telle la madone de la mélodie minable Madonna [02:09]Je lui préfère Tabatha qui ne cache pas et ne chante pas [02:11]Constate que l’on vend des disques [02:12]Avec une culotte et une jupe [02:14]Oulahup barbatruc, et l’on vend au sextuple [02:16]Clinancourt humaine elle se brocante elle-même [02:18]Je ne juge pas, moi j’aime. [02:20]A la claire fontaine